Guan-yin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, un des bodhisattvas les plus vénérés qui a subi une féminisation à compter des Songs sans doute sous pression populaire. Elle aide tous les êtres de la terre à atteindre l'illumination.
Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine. Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aidait les femmes à avoir des enfants. Mais souvent elle est représentée sous les traits d'un bodhisattva à mille bras et mille yeux.
La déesse Guanyin qui n’est pas d’origine chinoise, est l’incarnation, d’un bodhisattva,
c’est à dire d’un être qui renonce à entrer dans le nirvâna pour aider les hommes à cheminer vers cet état d’Eveil. Elle est d’origine indienne et a été apportée par le bouddhisme. En Inde son nom est Avalokiteçvara, mais arrivé en Chine, son nom fut traduit par Guanyin, “Celui qui Entend les Cris du Monde". Représenté sous les traits d'un moine bouddhiste, c’était un sauveur de première grandeur qui protégeait non seulement de la torture, de l'emprisonnement et de multiples autres dangers, mais aussi de l'enfer. A un moment donné, le dieu se mua en déesse et devint un modèle de virginité, de piété, d'amour filial et de compassion illimitée.
Guanyin, la Déesse de la Miséricorde, est sans doute la déesse la plus vénérée en Chine. Elle entend toutes les prières, bénit les femmes ayant une descendance et oeuvre en tant que protectrice des enfants en bas âge et patronne de la grossesse et de l'enfantement. On gratifie Guanyin de nombreux miracles.